Prendre la décision de consulter un thérapeute ou un sexologue n’est pas toujours facile. Nombreux sont ceux qui aimeraient pouvoir discuter de leurs problèmes, mais n’osent pas franchir le cap du premier rendez-vous. Et c’est d’autant plus vrai lorsqu’on parle de sexe !
Pourquoi cette peur ?
Prendre rendez-vous, c’est avant tout demander de l’aide. Malheureusement bien souvent, les personnes associent le mot aide à l’image du nom faiblesse. Alors que c’est pourtant une marque de courage, de force. Même le début de la première étape vers la réussite. Un premier pas, qui aujourd’hui peut vous paraître insurmontable, mais qui deviendra insignifiant une fois le travail débuté.
Qu’est ce qui vous fait peur ? Est-ce la personne qui se trouvera en face de vous ? La possibilité qu’elle vous juge ? Ou peut-être son titre (psy, sexologue, thérapeute…) ?
Si c’est le cas, sachez qu’il s’agit là de quelqu’un d'extérieur à votre famille, à votre entourage (donc neutre). Qui est formé aux problématiques qui vous tracassent. Un individu prêt à vous écouter sans porter le moindre jugement, et soumis au secret professionnel.
Franchir l’étape de la prise de rendez-vous
De nombreuses personnes sont mal à l’aise au téléphone. Et une fois encore, c’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’exposer en quelques mots un problème de sa vie intime.
Si c’est votre cas, des alternatives existent. Qu’il s’agisse des e-mails, des plateformes de réservation en ligne (Doctolib, Résalib,…) ou même du SMS.
Et d’ailleurs, même par téléphone, rien de vous oblige à exposer le motif de votre demande. Vous pouvez très bien réserver cela pour le premier rendez-vous.
Le premier rendez-vous
Voici une situation qui là encore peut être source de stress (lieu inconnu, personne inconnue, …). Rappelez-vous que vous êtes face à un professionnel qui est là pour vous écouter, sans vous juger, et pour trouvez avec vous des solutions acceptables à votre problème.
De plus, sachez qu’un premier rendez-vous n’engage à rien. Libre à vous ensuite de continuer ou d’en rester là. Et c’est vrai pour chaque séance.
NB : La téléconsultation est une autre alternative au rendez-vous physique. De quoi peut-être vous mettre plus à l’aise.
Concrètement comment se passe une séance ?
Il s’agit d’abord d’un simple échange, entre vous et le thérapeute. Libre ou orienté. En fonction de vos préférences. S’en suivront peut-être des questions plus ciblées, ou même des exercices. Mais là encore, on ne parle d’échanges verbaux. Inutile d’imaginer le pire.
L'obstacle financier
La thérapie n’est malheureusement pas prise en charge par la sécurité sociale. Il existe cependant des mutuelles qui la rembourse (de façon totale ou partielle). Renseignez-vous auprès de votre complémentaire.
Rassurez-vous, bien souvent, quelques séances suffiront à venir à bout de votre problème.
Méfiez-vous cependant de la psychothérapie « low cost » et de ses prix trop attractifs. Les séances durent seulement 20 minutes contre 45 minutes en temps normal. C’est autant de temps qu’il faudra rattraper en multipliant le nombre de rendez-vous et donc, en augmentant le prix de la thérapie.
Enfin, si vous avez des difficultés, sachez que certains thérapeutes adaptent leurs tarifs afin que vous puissiez tout de même consulter.
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